En 1950,alors que Robic a franchi l'Aubisque devant Kubler, et que Piot a rattrapé Robic au sommet du Tourmalet, dans l'Aspin c'est encore Piot qui possède une minute quarantecinq secondes d'avance sur Bobet, Robic et Bartali.
Cependant, c'est dans les derniers lacets de l'ascension de l'Aspin que se noue le drame pour Gino Bartali qui, gêné par une moto, est entraîné dans une chute avec Jean Robic. Pied à terre et dans une situation un peu confuse, l'Italien est pris à partie par des spectateurs....
agressé dans la version transalpine... Gino Bartali viendra malgré tout s'imposer à SaintGaudens, mais dans la soirée il décide de plier bagages et d'entraîner avec lui les deux formations italiennes dont fait parité le maillot jaune Magni
En 1955 : Gaul, un ange est né. Après les victoires de Koblet et de Coppi le Tour vient d'entrer dans les années Bobet. Louison Bobet tente la passe de trois. Ce sera d'ailleurs le premier coureur à aligner trois victoires consécutives. Néanmoins, la révélation de ce Tour 1955 sera un Luxembourgeois, au nom de Charly Gaul qui à 22-ans prend son premier rendez-vous avec la montagne.
«L'ange de la montagne» continuera ses chevauchées solitaires dans les Pyrénées. Au cours de la dix-septième étape, il lâche encore Louison Bobet dans le Peyresourde pour s'assurer le trophée de la montagne de l'époque. Et c'est détaché qu'il remporte l'étape de SaintGaudens.
En 1959, les Français ont quatre équipes engagées dans le tour. La «Dream team» avec Anquetil, Bobet, Cazala, Darrigade, Eveart, Geminiani, Graczyk, Hassenforder, Mastrotto, Privat, Rivière et Stablinski qui composent l'équipe de France, celle de Centre Midi composée d'Anglade, Rostollan Gautier, Forestier et autres Dotto. La formation de Paris NordEst où l'on retrouve Robic et Vermeulin et l'équipe d'Ouest Sud-Ouest avec Mahé, Groussard ou Bouvet.